Vendredi 1er avril 2022, de 17h à 17h45
Théâtre de Saint-Dizier
Les monuments « publics » romains, qui participaient à l’exaltation des mœurs urbaines, constituaient des ornements d’une cité et faisaient la fierté d’une communauté. Leur fonction dépassait ainsi un seul aspect pratique, ce qui explique l’investissement des notables pour leur construction, leur décoration et leur entretien. Embellir sa cité (en particulier dans la capitale) en offrant un monument était un devoir des hommes et des femmes de biens qui manifestaient ainsi leur grandeur d’âme par leur générosité, même si cette dernière n’était pas toujours désintéressée.
À travers les siècles, les vestiges de ces monuments ont bien souvent continué à vivre au présent. Certains sont alors devenus des objets de patrimoine jusqu’à être liés à notre identité, que ce soit à une échelle locale ou nationale. La redécouverte de monuments s’est même apparentée parfois à des actions patriotiques pour la gloire d’une ville ou de la France.
En illustrant nos propos d’exemples lyonnais principalement, nous nous intéresserons à l’importance donnée à ces monuments à différentes époques, aux réappropriations dont ils ont pu faire preuve, mais aussi à l’attention soutenue qu’ils requièrent de notre part aujourd’hui pour continuer à les faire vivre.